Fin du cycle cycladique

Publié le 25 juillet 2006 par Juju

Mykonos, reine de la fête et de la vie nocturne, nous a réservé d’autres styles de loisirs. Les musiques des clubs sur la plage devenaient de plus en plus fortes à mesure que le Meltem forcissait. Ce qui a fait « déraper » l’ancre, donc libéré le bateau de son accroche sur le fond sableux. Laissé libre, Camerone partait vers le sud, sur le rythme endiablé de la House music. Par 3 fois, nous avons essayé de cesser cette danse, mais seules 2 ancres judicieusement plantées ont su y mettre un terme.

Nous avons ensuite pris la direction du sud vers Naxos, la plus grande île de l’archipel, dans le port principal de l’île. La ville est très agréable : depuis la mythique porte du temple d’Apollon (il ne fut jamais terminé), c’est une ribambelle de rues pavées, étroites, qui serpente. Et, fait rare dans l’archipel, peu de boutiques les encombrent. Le front de mer est littéralement envahi par les terrasses des tavernas, d’où une ambiance de vacances familiales s’émane. Nous goûtons à ces soirées animées avant de nous diriger vers des îles plus désertes au sud de Naxos.

Iraklia et Skhinousa nous accueillent dans une ambiance totalement différente : alors que nous mouillons dans une crique totalement déserte, vierge de toute construction dans la seconde, nous abordons la première dans un petit port de pêcheurs, que seuls quelques touristes en mal d’authenticité viennent perturber. La haute saison dans l’archipel n’est pas perçue partout de la même manière !

Nous mettons ensuite le cap sur Ios, autre paradis de la fête. Mais dans une ambiance bien différente de celle de Mykonos. Certes, les nuits vibrent au son des clubs et des bars, mais la population, loin de la jet-set de Mykonos, est ici plus dans un esprit routard (se rapprochant de l’ambiance des Vieilles Charrues pour les habitués). Sacs de couchage et toile de tente, tenue plus décontractée, les vacanciers passent leur après-midi dans des petites criques désertes. Ceci contrastant avec les plages privées, les hôtels et les lunettes Dior pullulant à Mykonos.

Faisant toujours route au sud, nous nous sommes amarrés à Santorin, véritable icône de la mer Egée.

Ile volcanique, fait unique dans l’archipel, les villages blanc et bleu perchés sur le basalte sont réellement splendides. On ne s’en lasse pas, mais nous ne sommes pas les seuls à subir ce charme : les touristes déambulent dans les ruelles en rangs serrés !

Mais ce ne sont pas eux ni les quelques 580 marches séparant le port du village qui nous priveront de ce spectacle (je rassure les moins sportifs : une télécabine et de nombreux mulets peuvent avantageusement remplacer les mollets) !

Nous faisons donc route ce soir pour la Crete, toujours vers le sud !

Camerone, a l'abri dans le petit port de peche d'Iraklia