Chez Zeus (et toute sa clique Olympique)
Patras nous ayant livre une bonne partie de ses secrets touristiques (on etait bien aides il faut dire par les documents fournis par l'office du tourisme), nous avons pu y admirer entre autres la plus grande eglise orthodoxe de la Mediterranee : St Andreas et ses fresques remarquables.
Le lendemain nous menait vers Corinthe, a l'extremite est du golfe du meme nom, ou un canal, long de 3 milles, permet de passer directement dans la mer Egee, evitant ainsi de contourner le Peloponnese pour se rendre a Athenes.
Alors aue le voyage, tout au long du Golfe de Corinthe, etait marque par l'absence presque totale de vent, l'entree en mer Egee nous gratifiait du fameux Meltem, un puissant vent estival soufflant du nord vers le sud.
Ce qui marque les esprits avant l'entree au Piree (le port d'Athenes), est tout d'abord le nombre impressionnant de gros navires attendant l'autorisation de rentrer au port. Pas moins d'une trentaine de cargos, ferries ou porte-conteneurs avaient jete l'ancre devant le port ! Se frayer un passage entre eux pour se faufiler dans la marina releve alors d'un exercice particulier.
Comme de coutume, apres l'entretien du bateau, la premiere preoccupation est de fixer un programme des visites, qui promettent d'etre riches ici : Athenes est un veritable puits d'histoire, ou la qualite des constructions, l'organisation meme de la vie pendant les differentes periodes precedantes l'an 0 est rellement impressionnante. L'on reste reellement emerveilles devant la finesse des poteries, les plans des villes, la qualite des sculptures de cette epoque, lorsaue l'on sait comment nos ancetres gaulois vivaient au meme instant.
Nous sommes donc atteles, depuis notre arrivee, a la visite de la ville et de ses joyaux (l'inevitable Acropole, Agora romaine, le temple d'Hephaistos et tant d'autres). Mais nous sommes,helas,egalement atteles a d'autres soucis plus concrets : essayer de trouver un reparateur pour l'appareil photo, tester le service apres vente du Carrefour local pour un poste radio recalcitrant, et le tout en langue anglaise ! Quant un accent bien francais rencontre un accent bien grec, cela donne des discussions vraiment farfelues !
Nous restons donc a Athenes jusau'au 7 juillet, d'ou nous nous envolerons (le vent aidant) vers les Cyclades.
L'une des superbes fresques dans Saint Andreas, a Patras. Nous aussi attendons une intervention divine pour pouvoir remplir nos soutes de poissons fretillants !
Le canal de Corinthe, derriere un ferry qui effritera au moins deux fois les bords pendant la traversee.
Un echantillon de l'armada navale attendant devant Athenes
Le temple d'Hephaistos, tronant fierement sur l'ancienne cite grecque.