En Route pour le pays d'Homere

Publié le par Juju

Suite et fin de notre périple sicilien, qui nous aura occupé pendant plus d’un mois. Après avoir gravi les pentes noires de l’Etna (lire notre ascension ici), notre dernière étape en Sicile fut la belle Syracuse, chantée par Henri Salvador. De monuments imposants en ruelles étroites, cette architecture est encore une fois le reflet de l’ambiance de toute une île. Mais le côté touristique du lieu limite les bruyants deux-roues communs à tout le sud italien.

Nous préparons donc notre voyage, qui doit nous conduire en Grèce via la Calabre, la partie septentrionale de l’Italie.

Après avoir attendu quelques jours qu’Eole nous pousse, nous décidons de partir, malgré le calme, mais directement vers la côte ouest de la Grèce, en mer Ionienne. Nous quittons donc la Sicile le 22 juin, pour atteindre 3 jours plus tard l’Ile d’Ulysse, Ithaque. La traversée peu ventée, calme, nous permet de passer un moment inoubliable au cœur d’un banc de thons ! Les poissons sont peu farouches, et se laissent facilement approcher et photographier. Les quarts de nuit,, quant à eux, sont rythmés par les visites toujours réjouissantes de dauphins. Ils sont plus timides que leurs prédécesseurs, et ne viennent que la nuit, empêchant tout cliché.

Ithaque, un « rocher à chèvres » comme le décrit Homère, est néanmoins très agréable : les habitants sont vraiment très accueillants, et l’île recèle d’innombrables petites criques, attendant la visite d’un voilier (de plusieurs voiliers en l’occurrence, la saison touristique approchant malheureusement) pour le mouillage le temps d’une nuit, ou offrant de beaux sites de plongée : nous profitons ainsi des eaux transparentes à 28 degrés et de l’absence de méduses pour améliorer notre apnée…et nettoyer la carène du bateau qui commence doucement à se couvrir d’algues.

Les sites archéologiques de l’île, rendus mythiques par les récits d’Homère, décevront quant à eux les passionnés de pierres : certains ont disparu littéralement à cause des nombreux tremblements de terre, et les mieux conservés sont quasiment détruits !

Le vent devenant de plus en plus rare, nous essayons de profiter de chaque souffle pour avancer vers la Grèce continentale, en direction de Corinthe. Mais les durées des étapes et l’utilisation du moteur s’en ressent : nous arrivons à Patras à 4H30 du matin alors que l’on espérait pouvoir y passer paisiblement la soirée !

Nous sommes donc amarrés pour quelques jours sur un ponton de la marina de Patras, capitale du Péloponnèse et troisième ville de Grèce, nous permettant ainsi de remettre le bateau en bon ordre, et de profiter de la vie citadine pour faire les approvisionnements. Bien évidement, nous nous sommes rendus bien vite à l’office du tourisme pour étudier nos possibilités de visites pendant notre escale.

 Bateaux de peche dans Syracuse

 Lever du soleil, le troisieme jour du voyage vers Ithaque

 Petit mouillage sur Ithaque, vers la Grotte des Nymphes d'Ulysse

 Kioni, petit village de pecheurs sur Ithaque. Au premier plan, les moulins servant a presser les olives pour en extraire l'huile

Publié dans ludion

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B
Julien, on t\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\'attend à Gensac pour ramasser les haricots...mais t\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\'as le temps de finir ton tour parce que cette année, ils ne sortent pas beaucoup ! Papy et mamy Fleurs<br /> bonjour Julien, je vois que ton périple se passe bien : ce n\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\'est pas l\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\'étang de La Bouexière, c\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\'est le grand large ! Janine<br /> Ils sont venus, ils sont tous là !
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